Pour certaines personnes, force est de constater qu’un effort sur la nutrition ne paraît pas suffisant pour perdre le poids superflu.
De par mes années d’expérience dans le coaching des personnes désireuses de mincir, j’ai parfois constaté que la volonté n’est pas toujours suffisante pour atteindre ses objectifs en matière de poids.
Ce que nous appelons “kilos émotionnels” regroupe en fait l’ensemble des raisons psychosomatiques de la prise de poids. Nous le savons tous désormais, il est impossible de dissocier le corps du reste des composantes psychologiques et énergétiques qui composent un individu. Il est évident qu’un surcroît de stress par exemple a un impact direct sur bon nombre de fonctions physiologiques et peut provoquer une prise de poids…
Considérer une alimentation santé en considérant que juste celle-ci nous permettra de résoudre tous nos symptômes est une vision de l’esprit. C’est comme réparer une crevaison sans retirer l’épine du pneu. C’est pourquoi, je considère qu’une prise en charge plus globale de la personne peut être nécessaire pour maintenir un poids dans la durée. Ceci impliquerait donc un travail plus en profondeur qui amènerait la personne a une progression plus globale en dépassant certaines croyances limitantes par exemple.
Les kilos émotionnels sont ceux qui nous poussent à avoir une alimentation déséquilibrée ou trop abondante en compensation de manques affectifs ou pour calmer un stress…. Se débarrasser de ces kilos doit se faire en plusieurs phases pour que la démarche soit efficace.
Il faut tout d’abord prendre conscience de la situation dans laquelle on se trouve lorsque nos comportements alimentaires dérapent. Ce n’est pas toujours évident et pour certaines personnes, cela peut demander d’investiguer. Stressé(e), fatigué(e), contrarié(e), reconnaître son état émotionnel est la première étape.
Ensuite, il faut développer son intelligence émotionnelle pour pouvoir décoder ces états, les anticiper et les calmer. Des pratiques comme la méditation, la cohérence cardiaque par exemple peuvent vous aider à vous recentrer et à ne pas vous réfugier dans la nourriture.
Ces deux premières étapes sont fondamentales et peuvent déjà enclencher un processus thérapeutique.
Des exercices réguliers peuvent aussi vous aider à améliorer certains comportements. Le fait de manger en conscience ou vider les placards de la junk food pour se rabattre en cas de crise sur des fruits ou des oléagineux sont de bons moyens de limiter les dégâts. Tenir un journal de bord est aussi un bon moyen de conscientiser les prises alimentaires non conformes Cela vous aidera aussi à les relier à vos accès émotionnels. Vous pourrez ensuite mesurer les progrès et ainsi repérer les comportements vertueux pour les ancrer finalement dans les habitudes.
Finalement, un recours à un psychothérapeute peut être envisageable si le souci est plus ancré et requiert l’aide d’une tierce personne.
Évidemment, connaître la théorie nutritionnelle trouve toute sa place dans cette démarche car celle-ci est souvent révélatrice de ce que nous sommes. Les connaissances concernant l’alimentation saine restent importantes pour qui veut retrouver une vie en pleine santé. Mais cette notion de kilos émotionnels doit être prise en compte. C’est pourquoi, je m’entoure dans ma pratique de certains thérapeutes formés à des pratiques qui permettent d’aborder le cas de chacun de manière plus globale …